La voie du Budopan

Sakuri Soleil Rouge, seigneur régente du clan et main des Budopan, parlant à un initié :

"Budopan signifie la volonté déterminée de servir, jusque dans la mort. Quand tu te retrouveras au carrefour des voies et que tu devras choisir ta route, n'hésite pas : choisis la voie de la mort. Ne te pose pour cela aucune raison particulière et que fait en sorte que ton esprit soit ferme et prêt. Quelqu'un pourra dire que si tu meurs sans avoir atteint ton objectif, ta mort n'aura pas de sens : ce sera comme la mort d'un virmen. Mais quand tu te trouves au carrefour, tu ne dois pas penser à atteindre un objectif : ce n'est pas le moment de réfléchir mais d'agir.

Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons ou si nous faisons des projets nous choisirons tous la route de la vie. Mais si tu manques le but et si tu restes en vie, en réalité tu seras un lâche, un être sans honneur et couvert de honte. Ceci est une considération importante, initié. Si tu meurs sans atteindre un objectif, ta mort pourra être celle d'un virmen ou de la folie, mais il n'y aura aucune tâche sur ton honneur. Il sera sauf.

Dans le code Budopan, l'honneur vient en premier. Par conséquent, fait en sorte que l'idée de la mort soit gravée dans ton esprit chaque matin et chaque soir. Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit aura trouvé une demeure stable dans ton esprit, tu auras atteint le sommet de l'instruction Budopan. Tu me serviras alors sans crainte, et tu feras la fierté du Soleil Rouge.

Mais n'oublie pas initié... En temps de guerre, le témoignage de ta loyauté envers moi consistera à te porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies, sans faire cas de ta vie."



Sous le nom de Sanroha, ou "Lame dans la Brume" pour le langage plus courant, cet ouvrage sacré est une guide pratique et essentiel destiné aux initiés et guerriers Budopan. Il s’agit d’une compilation des pensées et enseignements sur l'art spirituel et techniques Budopan, écrit par le grand maître Shobo Shinken à l'aurore du clan Soleil Rouge.

Jalousement gardé secret par l'ordre Budopan par peur d'y perdre un avantage, la nouvelle seigneur régente décida de révéler son contenu aux jeunes initiés. Il n'y a plus de raison de laisser le voile sur ces textes d'or, la Pandarie étant pour le moment dans un état propice à la paix. De plus, les sages chroniqueurs Soleil Rouge pensent que le Sanroha signifie que la sagesse de l'ouvrage est accessible à quiconque sait trouver le sens caché entre les lignes.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'un texte au sens propre mais d'une suite d'évocations et de réflexions d'un véritable maître, ces récits exposent l'essentiel du code Budopan, où plutôt la voie que doit suivre un véritable combattant. Le Sanhora des Budopan défend une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son seigneur peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au perfectionnement dans "l'art de la guerre".

Il n'existe à ce jour qu'un seul exemplaire, conservé dans la salle principale du monastère de Tian, à la vue de tous.  



Depuis des décennies, les écrits du code n'ont pas changés. L'auteur et le créateur de cette caste guerrière, le grand maître Shobo Shinken, explora et étudia mille et une fois fois la Pandarie avant de pouvoir rédiger le code Budopan. Les neuf valeurs guident toujours, et guideront éternellement, les guerriers sur la voie de l'art Budopan.

Citation :

HONNEUR

L'honneur est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budopan s'il n'a pas une conduite honorable. Du sens de l'honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d'un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. C'est l'honneur qui conditionne notre attitude et notre manière d'être vis à vis des autres.

FIDELITE

Il n'y a pas d'honneur sans fidélité et loyauté à l'égard de nos idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements. La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes.

SINCERITE

Lors du salut du Budopan au début et à la fin des affrontements, vous exprimez cette sincérité. Le mensonge et l'équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les dissensions. Dans les arts de combat, le salut est l'expression de cette sincérité, c'est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

COURAGE

La force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance s'appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d'affronter toutes les épreuves. La bravoure, l'ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.

BONTE ET BIENVEILLANCE

La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l'entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

MODESTIE ET HUMILITE

Si le Budopan devient l'ambassadeur du code moral, il se doit de rester humble et ne pas flatter son ego. L'orgueil et la vanité freinent considérablement l'apprentissage de ce code moral. La bonté et la bienveillance ne peuvent s'exprimer sincèrement sans modération dans l'appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d'orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

DROITURE

C'est suivre la ligne du devoir, sans jamais s'en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elles nous permettent de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le respect à l'égard des autres et de la part des autres.

RESPECT

La droiture engendre le respect à l'égard des autres et de la part des autres. Respecter le sacré est le premier devoir d'un Budopan. Quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. La politesse est l'expression de ce respect dû à autrui. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d'un Budopan car cela permet d'éviter de nombreuses querelles et conflits.

CONTROLE DE SOI

Cela doit être la qualité essentielle de tout Budopan. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C'est l'un des principaux objectifs de la pratique des arts de combat car il conditionne toute notre efficacité. Le code d'honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans les disciplines du code est basé sur l'acquisition de cette maîtrise. Il représente la faculté de tout Budopan à surplomber n'importe quelle situation et maîtriser son instinct. Une grande partie de l'apprentissage de l'art martial est basé sur cette vertu.

L'art Budopan est enseigné par les professeurs Soleil Rouge, au monastère de Tian, fidèle allié depuis des générations. Il est délicat et difficile de pouvoir prétendre à une formation Budopan, qui demande beaucoup d'énergie et de passion.Les étrangers au clan n'y ont pas leur place, à moins qu'ils intègrent le Soleil Rouge avec l'accord du seigneur du clan. Sans cela, ils trouveront porte close.

Celui qui suit l'entrainement de l'art Budopan vouera sa vie à son seigneur, et apprendra le combat au sabre : Arme légendaire et réputée de cet ordre pandaren.



Le sabre Budopan, ou Katana, est l'arme de prédilection d'un guerrier Budopan. Il la gagnera en même temps que son titre, qui lui sera remis par les mains de son seigneur lors d'une grande cérémonie. Cette arme est très précieuse, et ne quittera plus jamais son porteur. Elle est vivante pour certain, et a été réalisé avec le savoir faire des meilleurs forgerons de la Pandarie, mais aussi avec le talent des artistes vivant dans les temples de astres.

A la fin de l'apprentissage de l'art Budopan, il faut savoir que c'est l'initié qui devra se charger de la préparation de son katana. Son maitre l'enverra dans différents endroits de la Pandarie pour y trouver les nombreux éléments qui composeront sa future arme.

- Au temple de Niuzao le Buffle Noir, l'initié trouvera la corps du sabre. D'un bois pur ou à partir d'un métal froid, la garde et le pommeau seront façonnées pour accroitre la robustesse du Budopan.

- Au temple de Xuen le Tigre Blanc, l'initié forgera la lame brûlante qui armera son sabre. Légère ou lourde, elle sera le coup fatal qui définira la force d'un Budopan.

- Au temple de Yu'lon le Serpent de Jade, l'initié fabriquera son fourreau. En cuir durci ou en bois gras, il sera sans nul doute la sagesse du Budopan, en cas de conflit.

- Au temple de Chi Ji, la Grue Rouge, l'initié y terminera son arme. Décorations et peintures, gravures et bijoux, ils deviendront avec le temps une source d'espoir pour le Budopan.

- Au sommet enneigé de Kun'lai, au destin de l'Empereur, l'initié demandera la bénédiction de son arme afin qu'elle le guide dans les voies les plus obscures.




Tous le savent : Le clan Soleil Rouge n'aurait pu jamais se relever si quelques cœurs nourrit d'espoir n'avaient pas tenté l'impossible pour le remettre sur la bonne voie. Ces courageux pandarens étaient fidèles aux traditions, mais aussi aux serment les liant à jamais au clan. En effet, nombreux furent les départs, les disparitions et désertions après le voyage précipité de Shiro Soleil-Rouge, fils de Han. Cette lente agonie provoqua la fureur et la colère de sa nièce, l'une des dernières Budopan enraciné au domaine.


La nouvelle seigneur régente du clan, Sakuri Soleil Rouge, tente désormais de resserrer les liens des Budopan, afin de les garder sous son contrôle. Moins leste que son oncle Shiro, elle entend bien créer une élite disciplinée et indéfectible, qui agira sans retenue et qui sera dotée d'une loyauté sans faille. Lentement mais surement, la caste guerrière lui fournira bientôt l'arme qui risque bien de bouleverser l'équilibre des forces en Pandarie.